Depuis plusieurs années, le Gabon est confronté à une situation qui se termine souvent de façon dramatique. Il s’agit du conflit Homme-Faune, avec des éléphants qui sèment chaos dans les villages de l’intérieur du pays détruisant les plantations et tuent ceux qui se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment. Des faits qui menacent la sécurité humaines et alimentaire des populations qui ne souhaitent que la mort de ses pachydermes.

 

Vers un apaisement des victimes ?

 

Le Dialogue National Inclusif a été l’occasion de débattre de plusieurs sujets avec pour objectif d’améliorer les conditions de vies des populations. Le conflit Homme- Faune a fait parti des discussions, qui ont agrémentées les assises de cette rencontre. Cet accompagnement devrait être financier car il permettra de se reconstruire et remettre en place leurs moyens de subsistances. Les victimes sont pour la plupart des personnes du troisième âge qui ont soufferts de blessures assez graves que la douleur a affaiblie. De ce fait, ils ont abandonné leurs champs et ont du mal à s’occuper de leurs familles.

 

L’implication des organismes internationaux

 

 Le Bureau Sous-régional de la FAO en Afrique centrale développe des outils d’atténuation des conflits Homme-Faune, Depuis 2013. Dans la gestion des conflits Homme-Faune, l’implication des communautés internationales est essentielle dans le fonctionnement des différents outils de lutte. Cconfrontées aux dégâts causés par la faune, les communautés cultivatrices veulent sécuriser leur production agricole à travers des solutions durables.

 « La Gestion de Conflits Homme-Faune : ouvrage sur Guide pour la Formulation des Plans d’Action communau­taires » est un manuel de qui avait pour but d’aider les populations à choisir des actions pour efficaces pour apaiser le conflit qui les opposait aux pachydermes, selon les moyens, en fonction de leurs capacités matérielles, financières et humaines. Le document était un support pour l’utilisation de la Boîte à Outils de gestion des Conflits Homme-Faune en Afrique centrale, celui-ci avait été produit en collaboration avec le CIRAD en 2014.

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